N'ous sommes à l aéroport de San Francisco. La voiture est rendue chez Avis, la sécurité est passée, et ici c est facile il faut tout laisser dans les sacs il fait juste retirer les chaussures. Nous sommes donc en attente devant la porte A6. Il y a bcp de Français qui vont repartir par notre vol. Pour le moment un petit retard est annoncé. A voir...

Ce matin nous sommes bien sûr aller dans un ourlet à Petaluma puis manger dans un Denny s à Santa Rosa. Il a fallu faire presque 100 kms pour retourner à aéroport. Dernier petit tour avec notre Kia qui a super bien roulé. 

On vous laisse et on vous embrasse de loin tous nos lecteurs. A très vite. 

Sexe you soon amigos. 

de San Francsico vers Londres ( départ 19h30 de SFO le 11 août donc 4h50 du matin le 12 août en France)

BA286 (BAW286) British Airways Suivi et historique des vols 11-08-2022 (KSFO-LHR / EGLL) - FlightAware

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Pour le vol Londres vers Paris il n'est pas encore possible de le suivre. C'est le BA322 qui décolle le 12/08 de Londres à 17h20 et qui se pose à Charles de Gaulle à 19h35.

Ca y est, c’est la dernière étape, une étape de cinéma.

Nous quittons le sympathique hôtel de fort Bragg pour une étape longue vers Novato et pour compliquer le tout nous ne prenons pas la route directe mais la «  coastal shorline highway ». Bon faut pas déconner, c’est pas une highway : une nationale quand on a de la chance, sinon à peine une départementale, mais elle suit tout le littoral et offre des panoramas exceptionnels. A certains endroits, j’avoue que c’est très casse gueule. Certaines ont pu faire 10 litres d’huile avec une seule olive.

Nous nous arrêtons un peu au hasard mais aussi selon le plan de la pionnière.

Un arrêt à Mendocino pour aller voir la maison de Jessica Fletcher, vous savez, la petite vieille qui est l’héroïne de la série Arabesque, série Tv des années 80. On trouve vite la maison et la ville est typique, une petite ville de Californie, en bord de mer, un peu vieillotte. En revanche, pas de port, comme on le voit dans la série. C’est un mensonge éhonté.

On poursuit notre périple par monts et par vaux (ça parfois monte sévère). On se retrouve au phare de Point Aréna, sur une presqu’île. Paysage agréable, températures douces et 18 phoques se prélassent au soleil, heureux, tranquille.

La US 1 est sympa mais il n’y a que des petits villages, on décide donc d’acheter à manger dans une épicerie à Anchor bay, un magasin comme on en voit dans les films. La pionnière trouve le lieu pour déguster les sandwichs près d’un golf à Gualala. Juste après cette  localité, sur plusieurs kilomètres des dizaines et des dizaines de villas souvent superbes s’alignent face à la mer ou se regroupent dans des quartiers privés.

Puis c’est vers Bodega Bay que nous nous dirigeons. Nous y trouvons le lieu de tournage du film ‘Les oiseaux » de Hitchcock : en tout cas l’école et l’église qu’on voit au début du film. En fait, c’est loin de la mer, c’est dans une petite partie de Bodega, dans les collines. Et bien sûr des oiseaux nous survolent quand nous y sommes.

C’était la dernière visite de ce fabuleux voyage et finir sur du Hitchcock, ça a de la gueule quand même.

Nous sommes à Novato, il est 21h30 et nous préparons les valises, les sacs… pour le voyage du retour. C’est aussi un vrai boulot.

Bilan de ce voyage :

Comme toujours c’est extraordinaire : paysages, visites, parcs naturels, découvertes, routes, bouffe (pas tout parfois), hôtels. On a parcouru 2900 miles ou 4670 kms. C’est pas mal !

L’Oregon, la côte Nord de la Californie c’est vraiment top : il y a moins de touristes et c'est plus sauvage que le sud de la Californie.

Et vous savez quoi, la pionnière a déjà une petite idée du prochain trip…

Alors see you soon amigos

Aujourd’hui on ne bouge pas beaucoup, on reste tout autour de fort Bragg pour profiter des plages et du soleil. C’est journée farniente (on ne marchera que 5 kms)

On commence par aller vers le nord, dans 2 petits parcs qui offrent de jolis points de vue sur l’océan. Cette côte déchirée ressemble beaucoup à la Bretagne mais en arrière plan, les montagnes dorées nous rappellent que nous sommes en Californie.

Dans ces parcs, nous apercevons des mammifères marins, sans doute de phoques et des écureuils par dizaine ! On n’en a jamais vu autant en si peu de temps. Ils pullulent.

Le ciel est bleu, l’océan est calme, l’eau très bleu. On escalade des rochers, on se promène sur des plages de sable noir.  On est juste à 6 kms de la ville. Les familles profitent des parcs pour pique-niquer. Nous avons un sentiment de plénitude devant ces étendues calmes et à perte de vue.

On part un peu plus vers le sud pour trouver glass beach. Une plage très spéciale ; pas de sable mais des fragments de verre polis. Cette plage était une décharge avant les années 60. Les déchets ont été retirés mais pas les morceaux de verre, qui avec le temps sont devenus des galets. La pionnière est déçue par la taille des galets de verre. On part manger et après une petite recherche on se rend compte que nous n’étions pas sur la bonne plage. Tout de go on y va ( on doit descendre par une chemin court mais pentu et glissant). Cette plage est en effet étrange : elle est maintenant très propre mais tout le sol est fait de galets de verre blanc, orange, vert, transparents… Ca brille et le ressac des vagues fait un bruit très particulier. On voit encore des phoques

Nous finissons la journée dans un parc urbain, toujours proche de la mer, à l‘embouchure du port. Des bateaux de pêches vont et viennent. Des lions de mers squattent une bouée de signalisation d’entrée du port. Nous surplombons le tout en haut des falaises où le park est installé. Nous prenons le soleil, un peu le vent, il fait bon. C’est un moment de repos après plus de 3 semaines de trip.

A 16h30, retour à l’hôtel pour nettoyer les chaussures qui en ont grand besoin !! l’eau qui sert à les frotter est noire.

Ce soir petite glace devant la fin du coucher de soleil, on est arrivé trop tard… pour bien finir la journée. C’était une vanille et une cookie. A noter qu’il y a parfum champignons : ça doit être étrange.

Demain dernière étape, on retourne à Novato, avec des visites sur la route.

Grosse étape aujourd’hui, plus de 3 heures avec une descente plein sud qui se poursuit.

Départ vers 11h00 et go to the south.

Nous n’allons pas suivre l’itinéraire normal mais faire un détour par « l’avenue des géants », un itinéraire tracé à nouveau dans des forêts de séquoias géants. C’est un peu plus long mais tellement plus agréable. La pionnière a toujours des bonnes idées.

Sur la route, les nuages disparaissent et un franc soleil est de retour. Il ne fait pas trop chaud mais les rayons lumineux changent l’atmosphère et égayent les couleurs.

Encore une fois plusieurs arrêts : dans un petit trail où les séquoias sont entourés par des champs de trèfles très verts, donnant un côté bucolique à cette forêt. On voit aussi  «  immortal tree », qui a presque 1000 ans et qui a résisté aux hommes, aux incendies, aux inondations majeures de la région. Il est toujours là, debout et solide. Ensuite, encore une visite et un petit trail au founders grove avec le founders tree qui mesure 117 mètres de haut. Les arbres debout sont impressionnants mais quand ils sont tombés on mesure encore plus leur dimension en se mettant à côté des racines ou des troncs. On aime aussi se prendre en photo dans les trous, presque des cavernes qui parfois sont creusées dans les troncs.

On mange dans un petit parc à Garberville où Clemence a des envies de balançoires.

Puis il faut aller vers la côte et Fort Bragg. On emprunte la 12 et là c’est « gerbing road » sur plus de 40 kms, la plus grand « gerbing road » qu’on ait emprunté. Les virages s’enchainent, toujours plus serrés, la route est étroite et dans la forêt, il fait sombre. C’est Mario Kart, mais en vrai. La pionnière s’accrocha aussi fort qu’elle peut, Clémence a du mal à digérer une boisson Starbucks à la vanille. Pour couronner le tout, c’est bien sûr pour traverser la chaine côtière donc un coup ça monte, un coup ça descend. ( un petit apperçu d'un partie de ce tobogan avec la carte en cliquant sur route -->)  route

Au bout de cette attraction automobile, l’océan qui surgit au détour d’un dernier virage. Avec le soleil, il est tout bleu, très calme. Ici la côte est toujours rocheuse, la route serpente en la suivant, parfois au niveau de l’eau, parfois en grimpant bien au-dessus, permettant d’avoir de beaux paysages sous nos yeux. Des maisons, souvent fort cossues, sont construites sur les hauteurs surplombant le Pacifique, la vue doit y être fabuleuse.

On arrive vers 17h00 à Fort Bragg. Et la catastrophe, pas de laverie pour le linge foncé ( la veille on a fait le clair). On part donc en ville, dans une laverie automatique ( on ne l’avait encore jamais fait ça) et on peut enfin laver le linge. Ce soir, la chambre ressemble à un magasin de vêtements, du linge pend partout, c’est magnifique. On passe 2 nuits ici, on peut donc se permettre de monter un kiabi.

C’est l’heure d’aller au dodo

See you soon amigos.

Voilà une petite étape de moins de 2 heures qui doit nous emmener de Smith River à Euréka, la ville qui porte bien son nom, on va la trouver.

En chemin la pionnière a prévu des haltes pour tous les goûts : mer, forêt..

En partant de bon matin, nous sommes encore dans un brouillard qui est surtout posé au sommet des collines et des montagnes. L’impression reste grise et les températures plutôt fraîches.

1^er arrêt : un overlook ( un point de vue pour les non bilingues) tout en haut d’une colline : le Klamath River overlook. Ca monte sévère pour y aller. Tout en haut, une superbe vue sur l’océan et la côte toujours aussi rocheuse. Un petit trail de 0.5 mile est annoncé pour aller voir de plus près la côte. 0.5 mile, mon œil, après 20 minutes de descente sur un chemin difficile, toujours pas de point d’arrivée. Du coup, demi-tour, mais bien sur ça monte beaucoup. Au loin on entend des mammifères marins (phoques, lions de mer ?) qui poussent des cris. Mais on ne les voit pas.

On poursuit notre chemin sur la 101 south. Régulièrement des aires, des parkings, des view point nous permettent de nous arrêter près des plages. A un des ces arrêts, nous voyons 2 dauphins nager ensemble dans les vagues. On reste un petit moment, les mammifères apparaissent et disparaissent au grès de leur plongée.

Prochain arrêt prévu, dans le parc de Redwood. Avant d’y arriver nous traversons de nombreuses zones de travaux, il faut s’arrêter à des feux provisoires, parfois sur des routes toutes étroites en montée ou en descente, et les feux rouges durent looooongtemps.

Dans le park de redwood nous allons voir Big tree, un séquoia âgé de 1500 ans dont la circonférence du tronc dépasse les 20 mètres. C’est un monstre. C’est la star de cette partie du parc. Il a droit à une petite estrade devant pour que les gens puissent prendre des photos. Il était dejà quand Charlemagne a été couronné , il était même peut-être déjà là quand Clovis devenait roi des Francs.

Nous poursuivons dans ce park, à différents arrêts, partout la même majesté, la même impression de grandeur. Nous suivons ces arbres sur la route et l’autoroute qui passe au milieu de ces forêts.

Nous mangeons ( presque à une heure normale : 14h30) sur la plage de la petite ville de Trinidad, devant l’océan. Un charmant petit port se cache dans une crique, on se croitait en Bretagne.

Nous poursuivons vers Eureka. Nous nous arrêtons sur le bas-côté pour voir 4 cerfs en train de manger, tranquillement au bord de la route.

Enfin Eureka arrive. C’est une ville portuaire, avec beaucoup de homeless qui déambulent dans les rues.

Nous allons vers la vieille ville est sa célèbre maison Carson Mansion, la plus photographiée de Californie. Ce quartier est très Victorien, avec de nombreuses demeures anciennes et colorées.

C’est aussi dans ce quartier que Clémence reviendra le soir manger une glace, devant le port de plaisance. Entre 2, lessive à l’hôtel, on n’a plus rien de propre à se mettre, on va finir par attirer les ours dans les forêts, ou les sasquatchs.

Nous avons fait plus de 2600 miles soit 4180 kms depuis notre départ de San Francisco.

See you soon amigos

Pas de blog pour ce jour, pas trop le temps. A très vite. 

Ce soir on est bien fatigué. Refaisons la journée pour comprendre pourquoi.

On s’est pourtant offert une grasse matinée : lever à 9h00. Ici pas de petit dej à l’hôtel, on le prend dans la chambre avec des aliments achetés en supermarché, du coup on n’est pas pressé par l’heure.

On décolle vers 11h30 pour le park de Jedediah qui est à 20 minutes de l’hôtel : trop facile ! Avant de partir la pionnière a joué au casino, mais nous ne sommes pas devenus riches pour autant.

1ère étape : long de la rivière Smith. En été le cours d’eau est beaucoup mois important qu’en hiver et on marche dans son lit, formé de galets, de roches… On part faire un petit trail de 2 kms au milieu de la forêt. Et ici, dans la forêt on trouve des tas de sequoias. Ce ne sont pas les plus gros, mais ils sont déjà remarquables. Le temps est frais mais c’est agréable. Le chemin est plus ou moins difficile. Il est annoncé accessible aux fauteuils roulants, mais un fauteuil avec des chenilles alors.

Des familles prennent leur déjeuner sous les frondaisons et nous sommes surpris de voir un gars, père de famille dont les enfants se baignent (pas frileux les gosses) se promener avec un pistolet 9 mm dans la ceinture, de façon très naturelle.

Après ce petit tour c’est la direction de Stout Grove. C’est un endroit où on peut trouver les plus grands sequoias en très grand nombre avec une lumière très particulière. Comme le soleil est de retour c’est très sympa. Pour y aller il faut prendre une route spéciale : sans revêtement et qui est tracée au beau milieu du park. En traverse littéralement la forêt de séquoias. La route n’est pas large ( on croise à peine) mais c’est très impressionnant. On se sent tout petit à côté des troncs énormes qui s’élancent très hauts dans le ciel. C’est aussi dans ce parc qu’une partie du film «  le retour du Jedi » a été tournée, celle qui se passe sur la planète Endor. Trop bien.

A stout grove on repart à pied et là encore nous sommes ridiculement petits au milieu des géants. Le soleil apporte une clarté sublime. Nous marchons 3 kms dans cette végétation hors norme. Tout est grand : les arbres, les racines, les branches. C’est amusant car l’écorce de ces arbres est très épaisse mais plutôt molle. Nous nous faisons prendre en photo par une dame qui parle français car son mari, qui vit maintenant aux USA, est originaire de Savoie. Son mari et ses enfants sont là aussi. Nous discutons un peu, les filles s’échangent leur Insta.

On repart, il reste 8 kms à faire sur la route « unpaved » qui parfois prend des allures de « gerbing road ». Mais c’est un spectacle à elle toute seule cette Howland hill road. On est chanceux, le parc est peu fréquenté, on croise donc peu de voiture et on est presque seul. Ca nous arrange entre les arbres, les virages serrés, les montées et les descentes moins on est de fous plus on rit.

On déjeune à … 16h00 ( c’est l’heure de goûter en fait)  dans un Mac Do à Crescent city où un monsieur un peu âgé nous parle. Il nous dit qu’il y a une fête foraine pas loin, il nous explique où voir de jolies choses, il est content de parler à des Français, peuple qu’il aime beaucoup car nous avons du caractère et nous avons inventé les frites ! Une fois la discussion finie, il se replonge dans sa Bible. Nous en profitons pour suivre un de ses conseils et d’aller voir le phare de ville, perché sur une petite île.

Une fois rentré, nous avons les jambes lourdes ( 6kms de marche avec pas mal de dénivelé), nous nous trainons au restaurant vers 20h20, il fait noir tôt ( 21h00 c’est la nuit) et nous allons bien dormir.

Ce park est plus sympa que celui de Sequoia. Certes il est moins connu mais il est aussi moins fréquenté et le nombre d’arbres géants est tout aussi impressionnant.

Demain on continue à descendre vers le Sud de l’Etat.

See you soon amigos

Nous poursuivons notre retour vers la Californie avec une longue étape de Florence vers un hôtel casino appartenant à des Indiens à Smith River.

Départ peu avant 11h00 après un petit dej dans une salle aux grandes fenêtres donnant sur la baie de Florence.

Après quelques kilomètres c’est un 1^er arrêt à dune recréation area : une immense zone de dunes de sable. Avec Clémence nous nous y aventurons. Nous foulons des tas d’endroits sans aucune trace de pas. C’est très amusant à descendre, beaucoup moins à remonter. On a au moins 3 tonnes de sable dans chaque chaussure.

Puis notre route nous emmène à un autre point choisi par la pionnière, un endroit dans la ville de Winchester où on peut voir des baleines. Je mets fin au suspens tout de suite, on n’en a pas vu. Mais se tenait aussi, dans la même ville le « dunefest 2022 ». Un rassemblement de milliers de personnes sur 5 jours qui viennent dans les dunes avec des motos, des quads, des buggys, des engins tout doit sortis de Mad Max et pendant 5 jours c’est la fête aux moteurs, aux montées dans les dunes, aux courses sur la plage. C’est un rassemblement de fous furieux qui viennent en camping-cars ou en caravanes (avec beaucoup de drapeaux pro Trump, comme dans beaucoup de villages où nous sommes passés d’ailleurs). Avec tout ce bruit, les baleines ont dû fuir.

La route se poursuit, elle est encore très sympa cette route avec beaucoup de zones où l’océan est à droite mais avec des lacs à gauche, où des zones qui ressemblent à des lagunes : lacs, rivières et Pacifique se mélangent et partout des forêts de pins, de sapins. Parfois nous sommes au niveau de l’océan, parfois nous grimpons fort pour surplomber la côte. C’est très agréable. Nous pourrions ici aussi nous arrêter toutes les 5 minutes.

On passe par le cap Arago state park, par Bandon… le tout sous un beau soleil.

Puis à partir de Bandon, un épais brouillard s’abat sur la route et ne nous quitte plus jusqu’à l’hôtel. On ne s’arrête plus sur les view point, ce sont des « nuages point ». Ce qui est amusant c’est qu’à 2 ou 3 kms dans les terres on voit un grand ciel bleu. C’est classique dans la région avec la différence de température entre la terre et l’océan. Il fait d’ailleurs frais et ce soir en sortant du resto, le brouillard tombe sous forme de bruine. Avec un peu de chance ça va laver la voiture.

Demain, on part dans un parc naturel forestier

See you soon amigos

Article en retard d'une journée...

C’est parti pour cette étape qui va longtemps longer la côte de l’Oregon. Nos retrouvailles avec le Pacifique. Etape un peu longue avec de nombreux arrêts en chemin pour profiter de la vue. Le soleil brille, les températures sont clémentes, tout est de notre côté.

1ere étape, rejoindre Newport. Le route pour y aller passe pas de nombreuses collines très boisées, Nous sommes entourés de sapins, de pins et nous fonçons (à 80 km/h) vers l’Ouest.

Arrêt à Newport, petite pizza pour la route (on mange à n’importe quelle heure, mais tout le monde s’en satisfait volontiers). Newport est une ville balnéaire classique de la côte ouest : beaucoup de « villas » en bois le long des plages, de larges avenues, beaucoup de magasins, bars, hôtels… et la plage avec très peu de monde. En même temps l’eau ici n’est pas chaude, il y a pas mal de vent et ce qui plait beaucoup ce sont les sports nautiques plus que la bronzette. On va sur une plage, puis sur un view point qui domine la baie de Newport.

Après cela, direction plein sud en suivant la US 101. Elle longe la mer, on est souvent entre océan, forêt, parfois montagne assez inattendue. Tout le long de cette route des dizaines de parks, de plages, de view point mais on ne peut pas s’arrêter à tous, on y serait encore.  Alors il faut choisir et le travail de la pionnière paye. Elle a choisi des endroits beaux et insolites : des vues sur des falaises, sur des plages immenses, sur des endroits où la mer vient se fracasser sur les rochers créant des grandes vagues, ou passe dans des tubes naturels pour ressortir en geyser… Chaque fois c’est un spectacle superbe.

Anecdote de route, je poursuis, il y a très peu de ronds-points ici ( on en a pris 5 depuis le début du voyage) et presque jamais de perte de priorité, il n’y a que des stops ( et souvent sur les 4 voies, ça fonctionne très bien).

On traverse de petits villages balnéaires avec à chaque fois des campings mais pour les campings car géants d’ici ( on appelle ça des motor home) et chaque fois de très belles maisons ( en bois) qui sont au pied de la plage.

En fin de journée, on arrive à Florence ( bizarre ils ne parlent pas italien), notre chambre a un balcon qui donne sur l’embouchure de la Suslaw River vers le Pacifique. C’est très agréable. Mais comme il est tard, on cherche à manger, on retourne dans la chambre et hop au dodo.

Le lendemain, poursuite de la route le long de la côte.  

C’est le jour où nous commençons à redescendre vers la Californie. Nous allons d’abord à Salem, capitale de l’Oregon. Ce n’est pas trop loin de Kelso, un peu plus de 2 heures. Et hop c’est parti.. Sur la route, d’un coup des sirènes, des gros coups de klaxons, ce sont les pompiers de Kelso qui sont sortis et comme par miracle, toutes les voitures se garent, nous sommes alors sur une 6 voies, les 6 voies se vident instantanément, laissant la route totalement libre aux soldats du feu.  C’est très impressionnant. Bien sur je fais la même chose.

Nous empruntons la « 5 south », une grande autoroute qui relie Seattle à Los Angeles. Elle est fort fréquentée et les camions doublent sur la 3^ème voie à plus de 120km/h. Rien ne les arrête ! C’est toujours spectaculaire de voir ces monstres de la route rouler aussi vite.

Nous passons par Portland, avec les ralentissements qui vont avec et nous nous arrêtons à Woodburn dans un outlet, un centre commercial d’usine. La pionnière attend depuis 5 ans de refaire sa garde-robe en levis 501. Quelle déception, les 501 sont bien là mais aux prix pratiqués en France. 5 ans d’attente gâchés. Bon elle en prend quand même 1, faut pas déconner quand même. On ne fait pas le voyage pour rien !

Après cette longue pause de magasins et un petit tour au mac do, c’est la dernière étape vers Salem. Sur le côté gauche de l’autoroute, à plusieurs kilomètres de la ville de Keizer où nous logeons nous apercevons la fumée d’au moins 3 incendies qui se sont déclarés dans la journée.  

On passe rapidement dans l’hôtel, très beau et récent, et nous partons pour Salem. A notre dernière venue nous voulions visiter le Capitole mais nous y étions venus un dimanche et c‘était fermé. Nous sommes un mercredi et nous nous dépêchons pour arriver avant 17h00 heure de fermeture. Nous arrivons dans la quartier politique de la ville à 16h30, tout va bien. Mais le capitole est en travaux, pas visitable. Ce n’est quand même pas de chance ça. Du coup nous faisons un tour vers un très grand parc, le river front city park, un de ces grands parcs que l’on trouve dans les villes US : plein de verdure, de bancs, de jeux pour les enfants, un amphithéâtre, un carrousel, le tout au bord de la rivière Willamette. Ici pas un papier par terre, pas une canette, des espaces verts occupés par des musiciens, des familles, des amoureux, des sportifs en tout genre… sur presque 10 hectares. Nous passons un très agréable moment, au calme, au soleil.

On termine dans un appelbee’s pour un repas du soir frugal (mon œil !). Et comme partout on a froid, la clim va à fond (c’était 15 degrés dans notre chambre d’hôtel cet après-midi).

See you soon amigos

Nous avons réservé cette journée pour aller au plus près du Mont St Helen.

En 1980, ce volcan se réveilla pour l’éruption la plus violente aux Usa depuis des siècles. Maintenant c’est un parc naturel que l’on peut visiter.

L’entrée du parc, le visitor center n’est pas loin de l’hôtel, à peine 40 minutes. Le matin, le ciel est bas mais plus la journée avance, plus le soleil brille.

Au visitor center, petit trail autour du silver lake. C’est un endroit charmant, avec de très nombreux nénuphars, un chemin est tracé dans une petite forêt. Ce qui est remarquable dans ces parcs c’est la propreté, la gentillesse des gens rencontrés et le nombre de toilettes… c’est toujours utile.

Après ce petit apéritif, nous partons à l’assaut du Mont St Helen. Notre destination : le Johnston ridge observatory à 80 kms de là. 80 kms sur des routes de montagnes, assez larges avec de nombreux endroits pour pouvoir observer un paysage très étonnant. Il y a la partie normale de ces montagnes de l’Etat de Washington, avec de fortes pentes et des forêts immenses de sapins totalement impénétrables. C’est d’ailleurs dans ces forêts immenses et sombres que prend naissance la légende du sasquatch ou big foot qui est l’emblème de la région. On en voit partout. On peut lire sur des autocollants à son effigie : « lui non plus ne croit pas en vous ». Et quand on voit ces bois, on peut en effet penser qu’il peut s’y cacher des créatures étranges. Une autre partie du paysage est bouleversée par l’éruption avec des endroits sans arbres et surtout le passage de la coulée de boue, de pierres, d’eau, de cendre qui ont profondément modifié la vision de cette région.

Nous partons du niveau de la mer pour arriver à 4200 pieds soit presque 1500 mètres. C’est donc une longue montée qui nous amène à l’elk observatory (on voit en effet des cerfs boire dans le lit de la rivière), on passe par un superbe lac, le coldwater lake avec des passerelles en bois pour aller au plus près de l’eau, on se gare dès que l’on peut pour admirer le spectacle.

Arrivés en haut, nous sommes au plus près du mont et nous voyons l’immense trou béant laissé par l’explosion : la montagne a littéralement explosé, tout un pan a disparu, le sommet n’est plus qu’un cratère et on voit très bien la direction de la coulée qui a tout emporté sur son chemin. Le tout donne une impression de puissance incontrôlable et phénoménale.

Éruption du mont Saint Helens en 1980 - Wikipédia

L' éruption du mont Saint Helens en 1980, dans l' État de Washington, est l' éruption volcanique la plus importante jamais enregistrée aux États-Unis dans les 48 États contigus. Avec un indice d'explosivité volcanique de 5 et 1,2 de matière rejetée, elle a dépassé en puissance destructrice et en volume de matière rejetée l'éruption de 1915 du pic Lassen en Californie.

http://wikipedia.org

Nous profitons de la vue, sous un beau soleil et des températures clémentes. Il y a très peu de monde, c’est calme, nous avons tout l’espace pour contempler la montagne meurtrie.

Il est temps de repartir, plus d’une heure 30 de route pour rentrer, dont 50 kms de descente… à fond la caisse, « à toute berzingue » comme dirait Clémence. Nous rentrons vers 18h30 à l’hôtel, le temps de trouver à manger et de faire une partie de UNO qui a empêché la publication de cet article le soir même.

see you soon amigos

Encore une petite étape pour aujourd’hui.

Nous remontons de 110 miles vers le Nord, vers la ville de Kelso. Ce sera un point d’étape pour ensuite aller voir le Mont St Helens.

Nous apprenons le matin que les abords du lac Siskyiou où nous étions il y a une semaine sont en feu. Le plus grand incendie de l’année en Californie a débuté samedi, a déjà fait des victimes et a brûlé des habitations. On a eu de la chance.  

Nous partons vers 11h00 après un bon petit déjeuner, comme d’habitude.

La route que nous suivons est une de mes préférées : en effet nous longeons la Columbia River sur plus de 50 kms. C’est un spectacle toujours aussi grandiose de voir ce fleuve se frayait un passage entre des falaises abruptes ou des hautes collines. Ce fleuve remue beaucoup, il coule vers l’océan alors que le couloir qu’il a creusé dans les terres est un appel à un fort vent venu de l’océan. Le vent va contre le courant, ça crée plein de vagues. Je crois que si je gagne au loto, c’est dans cette région que je me ferais construire une maison. Il fait bon en été, il neige en hiver et la vue est toujours changeante.

Nous nous arrêtons quand nous pouvons pour admirer le spectacle. Les températures sont en plus très raisonnables, il ne fera pas plus de 25 degrés. Petit conseil si vous venez conduire sur les routes US : les voitures qui entrent sur l’autoroute sont prioritaires, au début ça perturbe un peu.

Nous passons par Portland, et comme d’habitude c’est le bordel, il y a des bouchons. Mais on s’échappe vite vers le nord. Une fois franchi le pont sur la Columbia, nous entrons dans un autre Etat : l’Etat de Washington. La végétation est bien plus verte, la Columbia omniprésente sur le côté gauche de la route avec des ports, des cargos en train de se faire charger par des grumes de bois, du blé, des produits chimiques. La Columbia fait aussi la séparation entre l’Oregon (rive gauche) et Washington ( rive droite).

Enfin nous sommes à Kelso. Nous mangeons à un Applebee’s (la serveuse est ravie d’avoir des clients Français) puis les filles décident d’aller dans leur temple : un Wallmart. C’est une petite promenade dans tous ses rayons allant de la bouffe aux fusils d’assaut, des canoës aux tissus en passant par l’électronique et bien sur les vêtements.

Après une petite halte dans notre hôtel, nous partons goûter au Lake Sacajewa Park. C’est un parc situé en pleine ville, de presque 30 hectares, qui s’étend sur plus de 2,5 kms avec en son centre un lac. Un jardin japonais y est aussi présent. C’est très reposant, très calme, on oublie presque que l’on se trouve en plein centre-ville. On décide d’en faire presque le tour. Le soleil est de la partie, les températures sont très agréables. Voilà qui conclut une belle journée.

See you soon amigos

Nous remontons toujours vers le Nord de l'Oregon. Direction The Dalles sur la Columbia River. 

On commence par prendre de l'essence et dans l'Oregon, il y a des gens qui vous font le plein. C'est toujours gênant, on ne sait jamais combien il faut leur donner. Mais ça endigue le chômage. 

La route dure 2 heures et on prend la 26 puis la 97 north. C'est encore une journée dans les grands espaces. Au loin, dans la brume les monts Hood et Jefferson percent l'horizon. Le temps est brumeux pourtant les températures sont rapidement fortes. On atteindra encore les 41°C aujourd’hui.

La route est facile, elle est souvent déserte. On monte, on descend, on remonte… Cette région a vraiment un relief marqué.

On passe par la petite ville de Maupin, un petit havre de paix sur la Deschute River. C’est un endroit de rafting, de canoe au milieu de nulle part. Autour de la rivière, une petite ville avec une école, des magasins, un motel, de belles maisons… puis plus rien pendant 40 kms et rien 40 kms avant non plus.

Chaque fois ça me fait l’impression d’être David Vincent et qu’on va les voir arriver à n’importe quel endroit. (je parle des Envahisseurs bien sûr)

Après Maupin on remonte toujours, à perte de vue… rien pas âme qui vive. En approchant de the dalles on voit apparaître des vaches en liberté dans d’immenses patures, des champs de blé posés sur les pentes abruptes du relief ( ca doit être dur de moissonner dans de telles conditions).

On finit par arriver à The Dalles. C’est une ville de 16 000 habitants (c’est peu) sur les bords de la Columbia river. Avec 16 000 habitants on y trouve quand même 3 chaines de TV, 6 stations de radio, 14 hôtels, 48 restaurants… pour une ville à peine plus grande qu’Annœullin c’est énorme. C’est une ville active, traversée par une voie ferrée et devinez quoi les amis, les trains sifflent ici aussi et bien plus que 3 fois.

La ville est nichée entre les collines bien jaunes et la rivière bien bleue.

Nous faisons un peu petit tour sur les berges de la Columbia, un vent très chaud souffle en rafale. De petites plages existent dans l’après midi mais ont disparu le soir quand le barrage a ouvert ses vannes. Nous traversons la Columbia sur un pont qui parait âgé pour aller de l’autre côté, à Dallesport. C’est l’occasion de voir The Dalles. La encore un vent chaud nous fait penser que nous sommes dans un four à chaleur tournante. A Dallesport, c’est le moment des élections du sheriff du comté de Klickitat. On voit beaucoup d’affiche pour cette campagne électorale. Eh oui, on vote pour son sheriff ! L’affiche c’est Bob Songer contre Garique Clifford.

L’après midi a surtout été consacré à la sieste, ça fait du bien aussi de dormir.

Ce soir c’était repas au DQ. On y a goûté la root beer, une boisson gazeuse à base de très nombreuses plantes mais dont le goût le plus prononcé est celui du clou de girofle. Ben c’est pas top.

Demain on continue vers le Nord, on se rend dans l’Etat de Washington. On va longer la Columbia avant de remonter. Le trajet est prévu pour durer 2 heures. Et on devrait retrouver un environnement plus montagnard.

Ce samedi matin, direction, Prineville, une ville moyenne dans le cœur de l’Oregon.

Nous quittons la Pine vers 10h30 pour un petit bout de route.

Nous commençons par nous arrêter dans la ville de Bend (Bon je ne ferai aucune allusion aux noms des villes La Pine, Bend). Au cœur de la ville se trouve une colline, la pilot butte. C’est une butte d’origine volcanique qui culmine à 150 mètres. Ca parait peu, mais la route pour y monter est très raide. Au sommet on a une vue superbe vue sur la chaine des Cascades mais aussi sur une grande partie de cette région de l’Oregon. La descente n’est pas plus facile.

Pilot Butte - Wikipédia

Pilot Butte est un cône volcanique de l' Oregon, aux États-Unis. Il culmine à 1 261 mètres dans le centre de la ville de Bend, dans le comté de Deschutes. Le sommet peut être atteint par la route. Il offre une vue sur une partie de la chaîne des Cascades, notamment le mont Jefferson, le mont Bachelor et le mont Hood.

http://wikipedia.org

Arrivés en bas, on part vers l’est, à l’intérieur de l’Oregon, une partie beaucoup plus aride. D’ailleurs les températures montent. Vers 13h00, quand nous arrivons à Smith rock state park, le thermomètre de la voiture indique 104°F ( on montera à 105° dans l’après-midi) soit 40 °c.

Ce parc est impressionnant avec ses falaises abruptes. On est loin des montagnes que nous visitions hier encore. Ici il fait chaud, c’est beaucoup plus sec, aride. Sous cette chaleur nous ne faisons que de petits trails pour admirer le paysage dans lequel plusieurs westerns ont été tournés. Ce parc est un spot d’escalade très apprécié par les spécialistes (pas nous en fait) et il y avait en effet des grimpeurs. Certains partaient également en randonnées sur les chemins écrasés par la chaleur. Bon courage à eux. Encore un parc avec peu de touristes, nous étions presque seuls.

Après un moment de repos, c’est l’heure de partir pour Prineville. Il fait plus de 40°C et nous sommes contents d’avoir la clim dans la voiture. Nous repassons par des routes très « ouest américain ». Nous voyons pas mal de vaches qui se cachent à l’ombre des arbres ou trempent leurs sabots dans les ruisseaux qui parcourent la prairie.

Vers 14h30 nous y sommes, petite restauration et hop à l’hôtel. Le fait de traverser le parking avec les valises nous fait transpirer. Clémence profite de la piscine soi-disant chauffée. Les Américains sont plus forts que nous : ils entrent dans l’eau comme si elle était à 30 ° alors que Clémence, qui n’est pas frileuse, peine à y nager. Ne parlons pas du cowboy qui n’a trempé que les jambes dans le spa ou le pionnière qui n’est pas venue.

Le soir c’est resto. Nous allons au Dillon’s grill. Nous y étions déjà venus il y a 5 ans jour pour jour. Nous nous y étions régalés, alors rebelotte. Et rebelotte, on s’est régalé. La viande est super bonne et les portions pas congrues.

Sur le retour, petit arrêt devant la mairie de la ville avec une flamme éternelle qui brûle pour les vétérans de la ville.

Demain nous partons vers the Dalles, une ville située au bord de la Columbia river.

See you soon amigos